La constitution des collections d’un musée est souvent le fruit d’initiatives privées comme en témoignent les nombreux dons et legs qui ont enrichi le fonds patrimonial des musées communautaires du Niortais depuis leur création au XIXe siècle.

Des acquisitions, parfois réalisées lors de ventes aux enchères, permettent également aux musées d'enrichir leurs collections.

  • Jeune homme lisant dans le quartier latin par Hubert-Sauzeau, huile sur toile, donation de l’association des Amis des Musées.

  • Trieur à grain de marque Biscara, XXe siècle. Donation par I. Abdi-Jeanneau.

  • Machine à broder à quatre aiguilles, donation M. et Mme Veillet.

  • Ensemble textile. Donation Colette Lombard.

  • Collection systématique d’entomologie – 187 boîtes. Donation Pierre Moreau.

  • Timbale tulipe Marie-Anne Viet, vers 1732, Niort. Acquisition enchères Brest.

  • Archéologie (cessions de l'Etat). Saint-Symphorien, Les Pierrailleuses : 82 tessons de céramique ; Niort, prolongement RD9-RN11 : tessons de céramique, 32 tessons d’amphores, 99 restes de faune, 4 fragments de terre cuite, 3 fragments de silex, 3 fragments en fer et un élément de parure en matériau fossilisé ; Frontenay Rohan-Rohan, lieu-dit Les Aiguilles au Retz. 887 et 777 tessons de céramiques, 110 restes divers (tuile, verre, meule, scorie, fer, coquillage, faune).

  • Chamoiserie et ganterie niortaise, don Annie Rousseau : lot de gants enfant et femme, datables entre les années 1930 et 1950 et ensemble inédit de costumes pour enfants, houlettes et « laisse pour mouton » utilisés pour la fête de la Saint-Jean.

  • Textile ethnographique, don Michel Griseau.

  • Balance de précision à chaînette, Prolabo Paris, don Claude Epaminondas.

  • La Seine et l’Aisne, sculptures de P.M. Poisson (1876 - 1953) 1927 / Don Cem et Joy Cesmig. Ces deux sculptures sont des maquettes réalisées pour orner le Salon du Paquebot Ile-de- France symbolisant les rivières de l’Ile-de-France.

  • Bibliothèque technique et scientifique Ruedi Bebie / 415 ouvrages Donation Ruedi Bebie.

  • Portrait de Henri Hurteau par Hubert-Sauzeau, huile sur toile, 1925. Don Francis Hurteau.

  • Portrait Mme de Maintenon, v. 1680, huile sur toile. Acquisition enchères Besançon.

  • Porte fenêtre à 2 ventaux avec vitrail fin 19e, début 20e siècle, signé G.P. Dagrant.

  • Projet de restauration d’une maison de campagne à Niort pour M. Deville, aquarelle originale par Le Coader, 1884. Acquisition.

  • Plaque Vierge de l’Immaculée Conception, porcelaine opaque, Henri Amirault & Plaque Vierge à l’enfant et Saint Jean-Baptiste enfant, porcelaine opaque, Henri Amirault.

Transferts de propriété de dépôts d’État

  • L’Apollon du Belvédère, d’après l’Antique, attribué à Hubert Le Sueur (1580-1658), première moitié du XVIIe, sculpture bronze.

  • La danse de Frascati par Sophie Calbris-Vincent, vers 1850 – Copie d’après Achille Michallon, huile sur toile.

  • La mare aux mouettes par Ernest Chérot (1814-1873), 1849, huile sur toile.

  • Effet de crépuscule par Antoine Chintreuil (1816-1873), 1848, huile sur toile.

  • L’île de Capri par Paul-Dominique Gourlier (1813-1839), vers 1864, huile sur toile.

  • Le cadavre de César par Jean-André Rixens (1846-1924), 1876, huile sur toile.

  • Madame de Maintenon par Jeanne Scapre, 1874, copie d’après Elle Louis Le Jeune dit Ferdinand Le Jeune, huile sur toile.

  • Triptolème enseignant l’agriculture, par Léon-Charles Fourquet, 1873, Sculpture en marbre, datée 1873.

Musette de cour

Le service des musées de Niort Agglo vient d’acquérir une pièce importante pour sa collection d’instruments de musique puisqu’il s’agit d’une musette de cour du XVIIIe siècle authentifiée comme ayant appartenu à Auguste Tolbecque (1830-1919).

Luthier et violoncelliste, Auguste Tolbecque était aussi collectionneur. Cette musette avait sa place dans une des panoplies qui ornaient l’un des murs du salon de sa demeure du Fort Foucault à Niort. Un cliché photographique en atteste. L’instrument, acheté le 10 juillet 2018 à un couple de luthiers retraités, est en bon état de conservation. Il doit aussi son intérêt à sa rareté : seulement 121 spécimens sont actuellement recensés dans le monde.

Historiquement, la musette jouit, de la fin du XVIe siècle à la fin du XVIIIe siècle, d’un engouement particulier au sein des couches aisées de la société française. Après son abandon, elle devient essentiellement un objet de curiosité et les instruments dispersés au gré des ventes publiques viennent enrichir les grandes collections en Europe et outre Atlantique. Elle continue cependant de susciter, tout au long du XIXe siècle, l’intérêt de musiciens qui la transforment parfois et donnent ainsi naissance à de nouveaux types de cornemuses.

Aujourd’hui, on constate un regain d’intérêt indéniable pour cet instrument : il est officiellement enseigné dans plusieurs écoles de musique ou conservatoires. De nombreuses répliques, réalisées depuis trente ans par une dizaine de facteurs, circulent dans le monde entier, contribuant plus que jamais à la diffusion d’un répertoire.

Quelques éléments descriptifs : le grand chalumeau, dit grand hautbois, et le petit chalumeau, dit hautbois auxiliaire, sont en ivoire ainsi que la boîte à bourdon. Le soufflet, en 4 plis, est en bois, carton et cuir. Le réservoir est constitué d’une poche cousue en cuir léger et souple de couleur claire et d’une couverture en soie rouge et rose à motifs floraux ornée de galons (soie du XIXe siècle).

Deux salles du musée Bernard d’Agesci sont dédiées à Auguste Tolbecque.

Vase en faïence de Parthenay par Henri Amirault

Lors d’une vente publique le 21 juin 2018 à Niort, le musée Bernard d’Agesci a acquis un vase en faïence fine réalisé à Parthenay à la fin du XIXe siècle par l’atelier d’Henri Amirault (1834-1914). Ce vase de grande dimension (53cm) présente un décor de masque grotesque et de rinceaux de feuillage dans le goût de la Renaissance, des anses en protomés de griffon et une large lèvre à enroulements. Il s'agit d'une pièce exceptionnelle : on connaît seulement une dizaine d’exemplaires de même typologie dans des tonalités variées. Cette acquisition permet de compléter la collection de faïences de Parthenay du musée Bernard d’Agesci, dont les premières pièces ont été données au début du XXe siècle par les faïenciers eux-mêmes.

Faïences de Partenay et photographie de H.-G Clouzot

Lors d’une vente publique le 21 avril 2018 à Niort, le musée Bernard d’Agesci a acquis deux faïences de Parthenay :

  • un oenochoé (sorte d’aiguière) dans le goût de Saint-Porchaire en parfait état par Prosper Jouneau,
  • et un médaillon décoratif à l’antique par Henri Amirault dont seulement deux exemplaires sont connus à ce jour,

ainsi qu'une photographie rare d’Henri-Georges Clouzot en compagnie de Pablo Picasso et Maya à Juan-les-Pins, témoignage exceptionnel de la relation étroite que Clouzot entretenait avec le monde artistique

La barque de Buraglio

La fameuse barque réalisée par Pierre Buraglio en 1999-2000 a rejoint les collections des musées de Niort Agglo en 2017.

Installée sur la Sèvre niortaise, la sculpture en bois et cuivre avait été vandalisée, avant de réapparaître quelques années plus tard au Château d’Oiron le temps d’une exposition temporaire. Rapatriée au musée Bernard d’Agesci à l’occasion de l’exposition Du Bras Rouge à la Venise Verte, Marais poitevin… histoires d’eaux, elle est aujourd’hui inscrite sur ses inventaires. L’œuvre a trouvé sa place dans la cour intérieure centrale. Intitulée Un embarquement pour la terre, elle comprend, en plus de la plate et de sa pigouille, un mural de deux panneaux en bronze patiné toujours visibles sur un mur du Moulin du Roc, côté boulevard Main.

"Grande Anguille", huile sur toile par Joël Brisse

Le musée Bernard d’Agesci a acquis par donation, auprès de l’artiste Joël Brisse, Grande Anguille, une huile sur toile, datée de 2004.

Cette œuvre, réalisée en vue d’une exposition organisée au temple de Chauray, a aussi été présentée dans une exposition temporaire à l’Orangerie du Musée du Luxembourg en 2008, à la galerie IUFM Confluence(s) à Lyon en 2009 et au musée Roger Quilliot à Clermont Ferrand, en 2009-2010.

L’anguille fait partie intégrante du Marais poitevin. Le musée Bernard d’Agesci n’avait aucune représentation iconographique de l’anguille dans ses collections. 

L’artiste est un peintre, cinéaste, écrivain et acteur français. Il a réalisé deux longs-métrages, La fin du règne animal en 2003 et Suite parlée en 2009. Ses œuvres sont présentes dans les collections de divers Fonds Départementaux et Régionaux d’art contemporain (FDAC et FRAC Val de Marne, Ile de France, Auvergne…), de quelques fondations (Colas, Coprim, Ricard), à la Ville de Paris, et à la ville d’Issy-les-Moulineaux, dans divers centres d’art contemporain, au Musée Roger Quilliot, ainsi qu’au Leepa-Rattner Museum of Art, à Torton Springs en Floride…

Taste-vin

Lors d’une vente publique, le musée Bernard d’Agesci a acquis un taste-vin en argent sur lequel on distingue trois poinçons : ED pour les initiales du maître orfèvre, M surmontant un V sous une couronne attestant qu’il a été fabriqué à Niort, et E sous une tour, correspondant à la lettre annuelle pour 1695-1696.

Historiquement ce genre d’objet est utilisé pour observer le vin. Il se transmet de génération en génération.

Le musée Bernard d’Agesci présente dans sa section dédiée à l’orfèvrerie de l’Ancien Régime deux taste-vin de même typologie : l’un dû à l’orfèvre niortais Pierre Garsuault daté de 1783 et l’autre de Pierre-Louis Guillaume-Desvantes, également orfèvre niortais, daté de la 2e moitié du XVIIIe siècle.

Instruments de musique

Le service des musées de Niort est attentif à toute acquisition en lien avec Auguste Tolbecque. En mai 2017, il a acheté à Christian Rault, luthier au Vanneau-Irleau, trois instruments de musique :

  • une vihuèle (vièle à archet) à 3 cordes, par Auguste Tolbecque ( 1897), d’après une sculpture du portail de la cathédrale de Chartres vers 1140. L’instrument a la forme d’un huit étiré et pincé en son centre qui est marqué par un léger renflement. La table en sapin est voûtée, sans gorge et percée de deux rosaces en quatrefeuille dans la moitié supérieure et de deux ouïes en forme d’agrafes en bas. Le chevalet, massif et dû aussi à Tolbecque, est mouluré à sa base et présente une simple perforation ronde. Un filet en noyer, à un brin, rehausse le contour. Le fond également légèrement voûté, est en érable ondé (fragments assemblés non symétriques). Le manche non incliné est garni d’une touche épaisse en buis en forme de coin. Les éclisses sont chantournées dans un seul bloc de noyer. Le bouton est pris dans la masse. Les clefs, comme le cordier, sont en buis teinté.
  • une pochette de maître à danser en forme de gondole, par Auguste Tolbecque. Corps et manche sont taillés dans un même bloc d’érable uni. La table en sapin est perforée de deux ouïes en S sans courbe inférieure. La tête en écusson, clefs et cordier chantourné, en buis teinté. Touche en ébène massif. Sillet d’ivoire. Cet instrument  est donné, dans le catalogue, comme étant la réplique d’une pochette ancienne (XVIIIe siècle) de la collection A. Tolbecque.
  • un violon de marque G. Mast, fabriqué à Niort, au début du XXe siècle.

Instruments de musique, pièces d’atelier et gravures

Le musée Bernard d'Agesci a également acheté en mai 2017 deux instruments de musique et deux gravures, cédés en 1975 à un collectionneur par la fille de Camille-Ernest Rabourdin, disciple et collaborateur d'Auguste Tolbecque.

  • Basse de viole à 6 cordes, reproduction inachevée faite par Camille Ernest Rabourdin d'un instrument figurant sur le tableau du Dominiquin. Il pourrait s’agir d’une commande d’un client peu fortuné : les filets sont pré-manufacturés, pas de tête sculptée mais une volute type violoncelle.
  • Instrument hybride avec dessus de viole, provenant de l'atelier et de la collection d’Auguste Tolbecque.  Les bords et filets font bien penser à la main de Tolbecque. Une tête sculptée d’homme fantastique orne cet instrument.
  • Gravure "Sainte Cécile chantant les louanges de Dieu", d’après le tableau du Dominiquin qui est dans le Cabinet du Roy D’Étienne Picart, graveur (1632-1721).
  • Gravure "Concert de musique", sur un tableau du Dominiquin, lequel est au cabinet du Roy D’Étienne Picart, graveur.

Le collectionneur, auquel le musée a acheté ces deux instruments et ces deux gravures, a fait don de différentes pièces détachées, moules, essais, marque au fer "C. Rabourdin", provenant de l'attelier du luthier Camille Ernest Rabourdin.

Ammonites du tuffeau

Le musée Bernard d'Agesci conserve plus de 110 000 objets de sciences naturelles, parmi lesquelles un fonds important de géologie régionale. En décembre 2016, suite à la dispersion d’une collection privée de fossiles régionaux, il a acquis deux pièces particulièrement spectaculaires : des ammonites du tuffeau, dont la plus grosse mesure environ 1 mètre de diamètre

L’espèce Lewisiceras peramplum auxquelles elles appartiennent est relativement commune. Mais des échantillons aussi spectaculaires demeurent rarissimes.

Ces fossiles du Turonien (-92 à -88 millions d'années) proviennent de Saint-Cyr-en-Bourg, à 12 km des Deux-Sèvres, au nord.

Vue d’une partie de la ville de Niort, par Achille de Savignac de Montamy

Lors d'une vente aux enchères à Rouen, le 28 janvier 2017, le musée Bernard d’Agesci a acquis une oeuvre picturale intitulée "Vue d’une partie de la ville de Niort", datée 1818 et signée (au revers de la toile) par Achille de Savignac de Montamy.

Cette oeuvre est une source documentaire importante. Il s’agit d’une vue type photographique datée de 1818 représentant le Donjon, le clocher de l’église Notre-Dame, les aménagements des bords de la Sèvre niortaise avec au premier plan, les activités de personnages en costume traditionnel.
Le musée possédait déjà deux autres oeuvres documentaires des environs de Niort de cet artiste : le rocher du moulin de Salboeuf (1823) et l’ancienne chapelle du château de Surimeau (1822).


Achille de Savignac de Montamy (1785-1857)

Né dans la paroisse de Saint-André à Niort, Achille Savignac est le fils d'un ancien mousquetaire de la garde du roi et de Marie-Louise Dardais de Montamy. Pour éviter des confusions avec d'autres membres de sa famille (un Frédéric de Savignac expose en 1839 à Niort), il accole son nom de famille à celui de sa mère. Il expose trois huiles au Salon des beaux-arts de Niort en 1840 sous le nom de M. de Montamy.

Donation Philippe Bourdet

Deux gravures originales représentant le Donjon de Niort, côté Sèvre :

  •  Le Donjon de Niort en 1836 par Octave de Rochebrune, gravure juillet 1860.
  • Le Donjon de Niort par S. Ladron de Guevara en 1979

Donation Francis Gires

Objets scientifiques : praxinoscope, machine de Morin électrique, appareil chute libre d’un cylindre à jet d’encre

Deux dessins, à la mine de plomb sur papier vélin, datés de 1866 et attribués à Félix Benoist, ont été achetés à un marchand d'estampes et de dessins, à Paris, en novembre 2016 :

  • Niort, vue générale (225 x 322 mm). On distingue au premier plan la minoterie de Comporté, au deuxième plan des habitations avec un îlot, une écluse et une cheminée d'usine et en arrière plan la caserne Duguesclin, l'église Saint-André, le Pilori, le Donjon, l'église Saint-Hilaire nouvellement terminée.
  • Niort, vue prise du jardin des Plantes (233 x 315), avec au premier plan une passerelle en bois en haut du jardin des plantes et en arrière-plan l'église Saint-André, l'église Notre-Dame et le Donjon.

Ces dessins préparatoires ou d’étude proviennent du Fonds de l’Atelier de Pierre Henri Charpentier (1788-1854) & Henri Désiré Charpentier (1806-1883), graveurs et éditeurs installés à Nantes, puis à Paris, spécialisés dans l’édition de lithographies, comme par exemple Paris dans sa Splendeur, La Bretagne Contemporaine, Nantes et la Loire Inférieure, monuments, sites et costumes dessinés par Félix Benoist… Ils n’ont probablement jamais été édités.
Leur auteur, Félix Benoist (1818-1896), était un "artiste voyageur", dessinateur et lithographe français, qui a participé entre autres au remarquable recueil Paris dans sa splendeur.

  • Portrait de Françoise d’Aubigné, par Henri Gascar
    Ce portrait de Françoise d’Aubigné, Madame de Maintenon, a été réalisé en 1674, une époque heureuse de sa vie. L'huile sur toile de forme ovale, avec son encadrement en noyer époque Louis XIII, est attribuée à Henri Gascar. Ce peintre, grand portraitiste, connut un grand succès dans l’Angleterre du XVIIe siècle

  • Timbale gobelet en argent, par Louis Casimir, maître orfèvre à Saint-Maixent, XVIIIe siècle

  • L’Etable, huile sur toile, de Louis-Alphonse Combe-Velluet

Donation Maurice Rougier

En 2015, la famille Rougier a rejoint le cercle des donateurs historiques des musées. Elle leur a fait don de la collection privée d’avifaune régionale que Maurice Rougier, ex-PDG du groupe Rougier, décédé en 2013, avait constituée avec l’aide de collaborateurs et la participation du naturaliste-taxidermiste Marius Guimard.

La collection réunit 305 spécimens naturalisés : des oiseaux essentiellement et quelques mammifères (écureuil, ragondin…). Son intérêt réside dans la cohérence de collecte. Chaque spécimen est documenté (identification, collecteur, lieu, date, contenu du gésier). La taxidermie, réalisée par Marius Guimard (1907-1993), témoigne d’un savoir-faire maîtrisé. Le musée Bernard d’Agesci possède déjà un fonds conséquent de montages réalisés par ce taxidermiste niortais.

En accord avec les principes de conservation préventive des collections, le service des musées a missionné un taxidermiste-restaurateur, agréé Musées de France, Yves Walter, pour le nettoyage et le conditionnement des spécimens. Cette opération, réalisée durant l’été 2015, a permis de mettre en conformité la collection pour son transfert dans les réserves du musée Bernard d’Agesci. Une partie de cette donation a été présentée au public à l’occasion de l’exposition temporaire (Re)construction du vivant (octobre 2015 à avril 2016).

Don Philippe Altmeyerhenzien

 estampe, Château de Niort (1840)
 estampe, caricature d’Auguste Tolbecque (1860)

Don Ville de Niort

 piano Ignace Pleyel (1836) ayant appartenu à Ernest Pérochon

Don Jean-Baptiste Rousseau

 ganterie niortaise, fin XIXe siècle, début du XXe siècle

Don famille Francis Vincent

 vase en porcelaine bouton d’anthurium

Donation Société nationale d’entraide de la médaille militaire, 81ème section de Niort

 deux drapeaux

  • Deux couverts en argent du XVIIIe siècle, par Pierre Joubert, orfèvre à Thouars
  • Portrait de la Comtesse du Saillant, par Bernard d’Agesci
    Niort Agglo a acheté en vente publique, à Drouot, une huile sur toile ovale  de 1790, signée Bernard d’Agesci, qui représente Louise de Grossole,  comtesse du Saillant, devant un piano-forte.